Orthographe Plus
Publié le 29 octobre 2025
Grammarly
Updated on June 30, 2025
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Beaucoup d’apprenants hésitent : doit-on écrire j’ai mis ou j’ai mit ? La confusion est courante, mais la règle est limpide une fois qu’on la connaît.
👉 Le participe passé du verbe mettre est mis avec un -S (et non avec un -T). On écrit donc toujours :
J’ai mis mes clés sur la table.
Tu as mis du temps à comprendre la règle.
Nous avons mis nos manteaux avant de sortir.
👉 La forme mit existe bien, mais il s’agit de la 3e personne du singulier du passé simple. C’est un temps du passé rare et soutenu qui est utilisé uniquement à l’écrit.
Il mit son chapeau et partit.
Autrement dit :
Avec j’ai…, on écrit mis (participe passé).
Avec il…, on peut écrire mit (passé simple).
C’est cette proximité sonore qui entraîne la faute. Retenons donc : « j’ai mis » est la seule forme correcte.
Ne faites plus de fautes !
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Table of Contents
ToggleLis chaque phrase et indique si elle est correcte (Vrai) ou incorrecte (Faux).
J’ai mis mes affaires dans mon sac.
J’ai mit le réveil trop tard.
Nous avons mis du temps à trouver la solution.
Elle a mit la robe rouge pour sortir.
Tu as mis la table avec soin.
J’ai mis un message sur son téléphone hier.
Ils ont mit les clés sous le paillasson.
Il a mis son manteau avant de sortir.
Vous avez mit des fleurs dans le vase.
J’ai mis toute mon énergie dans ce projet.
Vrai ✅
Faux ❌
Vrai ✅.
Faux ❌
Vrai ✅.
Vrai ✅.
Faux ❌
Vrai ✅.
Faux ❌
Vrai ✅.
Pour consulter toutes les conjugaisons du verbe « mettre», n’hésite pas à consulter la page dédiée sur ce lien. Si tu veux en savoir plus n’hésite pas à consulter notre article sur le verbe envoyer : « j’envoie ou j’envois«
Pour te donner quelques inspirations d’utilisation, voici dix phrases bien construites où j’ai mis est correctement écrit.
Victor Hugo — Les Chants du crépuscule
« Puisque j’ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
Puisque j’ai dans tes mains posé mon front pâli ;
Puisque j’ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l’ombre enseveli »
Émile Zola — L’Assommoir, chap. XII
« Ce n’est pas ma faute, je ne me sens guère forte, murmura-t-elle comme soulagée. Je me suis traînée, j’ai mis un peu d’ordre… C’est assez propre, n’est-ce pas ?… Et je voulais nettoyer les vitres, mais les jambes m’ont manqué. Est-ce bête ! Enfin, quand on a fini, on se couche. »
Émile Zola — Nouveaux contes à Ninon, “Souvenirs”, chap. I
« J’ai eu la curiosité de soulever le couvercle du carton ; il contenait deux chapeaux, un petit portefeuille plein de lettres, puis des choses que je n’ai pas voulu voir. J’ai mis le carton sous ma tête et m’en suis fait un oreiller. Je roule, je roule. Les bas sont à ma droite ; j’ai sous moi trois costumes, et je sens, à ma gauche, des objets plus résistants que je crois reconnaître pour des paires de petites bottes. Mon Dieu, qu’on est donc bien, dans tous ces chiffons musqués ! »
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