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Orthographe Plus

Publié le 01 novembre 2025

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Updated on June 30, 2025

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Bonne appétit ou bon appétit ? Comprendre en 30 secondes 🕒

Faut-il écrire bon appétit ou bonne appétit ? Pour comprendre cette règle tu as deux choses simples à savoir : 

 

👉 Le mot appétit est masculin. On dit un appétit féroce, un petit appétit, un grand appétit (et non une grande appétit !).

 

👉 Cela signifie donc que l’adjectif « bon » qui l’accompagne va s’accorder… au masculin et qu’il doit donc s’écrire « bon » (et non bonne appétit qui est la version au féminin)

 

 

🤔 Pourquoi beaucoup font la faute ? Ce type d’erreur est fréquent parce que notre oreille se laisse influencer par la sonorité : appétit se termine par un son « i », ce qui évoque souvent le féminin. Les gens pensent donc que c’est un nom féminin, à tord. Appétit est bien un nom masculin !

 

On retiendra donc que :


✅ Bon appétit est la seule forme correcte.
❌ Bonne appétit est incorrecte.

 

💡 Pour être complet, ajoutons qu’il existe aussi l’expression familière avoir bon appétit, qui signifie « avoir faim », ou « bien manger ». Là encore, bon reste masculin : Il a bon appétit, Les enfants ont bon appétit aujourd’hui.

 

Pour en apprendre plus, n’hésite pas à consulter l’article « j’aimerai ou j’aimerais ?« .

À savoir : 
 
On écrit toujours « bon appétit » et non « bonne appétit » !

Ne faites plus de fautes !

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"Bon appétit" : une règle d'accord de l'adjectif 🎯

🔹 1. Règle d’accord de l’adjectif

 

En français, tu dois savoir que l’adjectif s’accorde en genre (masculin/féminin) et en nombre (singulier/pluriel) avec le nom qu’il décrit.


Autrement dit, il prend la marque du genre et du nombre du nom auquel il se rapporte. C’est une règle de base.

 

Exemples :

  • Un repas délicieux → Qu’est-ce qui est délicieux ? Un repas. J’accorde donc l’adjectif au masculin singulier.

 

  • Une salade délicieuse → Qu’est-ce qui est délicieux ? Une salade. J’accorde donc l’adjectif au féminin singulier (je dois ajouter un -e pour le féminin à l’adjectif).

 

  • J’ai un bon appétit. -> Qu’est-ce qui est bon ? L’appétit. Appétit est un nom masculin donc je vais accorder « bon » au masculin (il reste intact).

 

🔹 2. Application de la règle à « bon appétit »

 

Dans notre cas, le nom « appétit » est masculin singulier. On le reconnaît à son article : on dit un appétit, et non une appétit.

 

Donc, l’adjectif « bon », qui le qualifie, doit s’accorder en genre et en nombre avec lui :

 

Juliette a un bon appétit. -> Il faut poser la question « qu’est-ce qui est bon dans cette phrase ? » Réponse : appétit ! Vu que le mot appétit est un nom masculin, l’adjectif bon s’accorde au masculin singulier.

 

Bonne appétit ou bon appétit ? Exercice vrai ou faux 🎯

Pour t’entraîner à l’orthographe de « bon appétit », voici un petit test pour ancrer la règle. Décide si l’usage est correct (Vrai) ou incorrect (Faux).

 

Bonne appétit ou bon appétit ? Exercice :

 

1. Bonne appétit à toutes et à tous !


2. Bon appétit, les enfants !


3. Il a une bonne appétit, ce chat.


4. Après la randonnée, tout le monde avait bon appétit.


5. Elle a retrouvé une bonne appétit depuis qu’elle va mieux.


6. Le petit garçon mange avec bon appétit.


7. On leur souhaite une bonne appétit pour le déjeuner.


8. Les vacanciers avaient un bon appétit après la baignade.


9. Dire “bonne appétit” est grammaticalement juste.


10. L’expression correcte est “bon appétit”.

 

Bon appétit et bon appétit ? Correction :

 

  • Faux

  • Vrai

  • Faux

  • Vrai

  • Faux

  • Vrai

  • Faux

  • Vrai

  • Faux

  • Vrai

Pour consulter la définition du mot « appétit » clique ici.

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L'orthographe de "bon appétit": inspirations littéraires​

Pour ne plus hésiter entre « bon appétit » et « bonne appétit » voici quelques exemples d’usage dans la littérature :

 

1. Madame BovaryGustave Flaubert (1857)

« Allons, bon appétit ; à demain ! Cette idée de spectacle germa vite dans la tête de Bovary ; car aussitôt il en fit part à sa femme, qui s’en réjouit d’avance. »

 

2. Les MisérablesVictor Hugo (1862)

« …qui savait que son évêque aimait à voir manger gaiement et de bon appétit, car il disait que c’était encore rendre grâce au Créateur. »

 

 

3. Ruy BlasVictor Hugo (1838)

« Bon appétit ! messieurs ! — Ô ministres intègres ! Conseillers vertueux ! voilà votre façon / De servir, serviteurs qui pillez la maison ! »

 

4. Sans FamilleHector Malot (1878)

« Le père s’assit derrière sa charrue, et se mit à boire et à manger de bon appétit, pendant que Rémi l’observait, le cœur plein de tendresse. »

 

 

5. GerminalÉmile Zola (1885)

« Il s’assit, mangea en silence, de bon appétit, tout en écoutant les autres qui causaient de la mine, du travail et du vent qui soufflait au-dehors. »

 

FAQ – Accords, adjectifs, couleurs, participes passés…

FAQ – Accords, adjectifs, couleurs, participes passés, conjugaison & expression

L’adjectif qualificatif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie (et non avec le sujet, ni avec le sens ressenti). Ex. : une robe rouge, des vêtements rouges.
Un adjectif de couleur simple s’accorde : des fleurs rouges. Composé ou issu d’un nom reste invariable : des chemises bleu marine, des yeux noisette. Quand deux couleurs se combinent : invariable (des drapeaux bleu-blanc-rouge).
Avec avoir, le participe passé s’accorde avec le COD placé avant. Ex. : Les lettres que j’ai écrites (COD « lettres » avant). Sinon, invariable : J’ai écrit des lettres.
Avec être, le participe passé s’accorde avec le sujet. Ex. : Elle est partie, Ils sont arrivés. Attention aux verbes pronominaux (règle spécifique du COD).
On accorde avec le COD si placé avant ; sinon invariable. Ex. : Elle s’est lavée (elle-même, COD avant), mais Elle s’est lavé les mains (COD « les mains » après ⇒ invariable).
Demi est invariable devant un nom ou adjectif : une demi-heure, des robes demi-longues. Mi- et semi- sont invariables : mi-figue mi-raisin, semi-ouvert.
Même s’accorde quand adjectif : elles-mêmes. Il reste invariable comme adverbe : même pas, elle est venue même tard. Après un pronom, on accorde : eux-mêmes.
Ci-joint est invariable quand il est adverbial avant le nom : Ci-joint, le document. Adjectif après le nom, il s’accorde : les pièces ci-jointes. Même logique pour ci-inclus, ci-annexé.
Adjectif, il s’accorde : toutes les idées. Adverbe, souvent invariable : tout petit. Mais devant féminin commençant par consonne, il s’accorde à l’oral/écrit : elle est toute honteuse.
Quelque adverbe = « environ », invariable : quelque deux heures. Déterminant pluriel : quelques idées. Locution quel que s’accorde avec le sujet : quelles que soient les raisons.
Les noms de couleurs venant de noms communs sont invariables : des chemises orange, des yeux marron. Sauf s’ils deviennent adjectifs par usage courant (ex. rouge, rose).
Toujours indicatif, car le fait est accompli : Après qu’il est parti, nous avons fermé. (Après qu’il soit parti est considéré comme fautif en français soigné.)
Leur est invariable comme pronom ; comme déterminant, il prend le pluriel si l’on parle de plusieurs choses : Ils ont rangé leurs valises vs Ils ont rangé leur chambre.
Mille est invariable. Cent et vingt prennent un s quand multipliés et non suivis : quatre-vingts, deux cents, mais deux cent un, quatre-vingt-trois.
Nom propre : majuscule au premier mot (et aux éléments significatifs). Titres d’œuvres : majuscule initiale souvent seule en usage français. Institutions : majuscule au nom officiel (le Ministère de l’Éducation nationale).
En typographie française, on met une espace insécable avant ;, :, ?, ! et après aussi un espace normal : ainsi « Bonjour ! ».
On emploie en général le conditionnel : Au cas où vous auriez besoin. Le subjonctif est rare et littéraire. Préférez le conditionnel dans l’usage courant.
Règles variables selon la nature des éléments : des porte-monnaie (invariable), des timbres-poste (pluriel au second), des rouges-gorges (les deux au pluriel si noms).
Traditionnellement, fait/laisser + infinitif laissent le participe passé invariable : Je les ai laissé partir. Accord admis dans certains cas, mais l’invariabilité reste recommandée.
Les verbes strictement impersonnels ont un participe passé généralement invariable : Il a plu. S’accorde si le verbe redevient personnel avec COD antéposé : Les pluies qu’il a plues (littéraire/rare).
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