Orthographe Plus
Publié le 20 août 2025.
Grammarly
Updated on June 30, 2025
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👉 La réponse à cette question de conjugaison est simple, on écrit toujours plus tard en deux mots.
➡️ Je te rappellerai plus tard dans la soirée.
La forme « plutard » est une faute d’orthographe. Elle provient principalement de deux confusions :
À l’oral, on ne distingue pas la séparation entre « plus » et « tard ».
Par analogie avec « plutôt », qui s’écrit en un seul mot, certains pensent que « plus tard » devrait aussi se souder.
👉 Exemple incorrect : Je te rappellerai plutard ❌
👉 Exemple correct : Je te rappellerai plus tard ✅
Ne fais plus de fautes ! 🔥
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On écrit toujours plus tard et jamais plutard.
La langue française est réputée pour sa richesse, mais aussi pour sa complexité orthographique. Les règles ne sont pas toujours logiques : certaines expressions, comme plus tard, paraissent évidentes à l’oral mais posent problème à l’écrit. Les francophones eux-mêmes commettent souvent des erreurs, car la langue est truffée d’exceptions, de mots homophones et de rapprochements trompeurs (comme avec plutôt).
Cette complexité explique pourquoi tant d’apprenants — et même de natifs — se sentent parfois perdus. Entre les accords, les conjugaisons, les doubles orthographes et les expressions figées, écrire correctement en français demande de la vigilance et de la pratique. C’est ce qui fait la beauté de la langue, mais aussi l’une de ses plus grandes difficultés.
Beaucoup de personnes se demandent pourquoi on écrit plus tard en deux mots. En réalité, il s’agit d’une locution adverbiale qui signifie « après » ou « ultérieurement ». On l’utilise pour indiquer qu’une action aura lieu dans l’avenir, à un moment précis ou non.
👉 Exemple : Je t’écrirai plus tard, quand je serai rentré chez moi.
L’erreur vient du fait que, à l’oral, les deux mots se prononcent rapidement, et aussi d’un rapprochement avec le mot plutôt, qui s’écrit bien en un seul mot.
Pourtant, contrairement à plutôt, la version faisant référence à une action future reste obligatoirement séparée.
👉 Exemple correct : Nous en discuterons plus tard ✅
👉 Exemple incorrect : Nous en discuterons plu tard ❌
On utilise cette locution chaque fois que l’on veut exprimer un report dans le temps, que ce soit pour une action simple. ou pour une idée plus générale.
On l’écrit toujours et systématiquement en deux mots ! C’est tout ce qu’il faut retenir !
Pour consulter les conjugaisons de « plus tard » n’hésite pas à consulter la page dédiée en cliquant ici.
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Pour t’exercer, lis les phrases suivantes et devine si elles sont correctes ou fausses. L’objectif est que tu puisses t’entraîner sur la règle et ne plus faire la faute !
Je viendrai te voir plu tard.
Nous en reparlerons plus tard.
On se retrouve plutard au café.
Je t’expliquerai tout plu tard.
Elle arrivera plutard que prévu.
Tu comprendras plus tard mes choix.
👉 Correction :
Faux
Vrai
Faux
Faux
Faux
Vrai
Après
Ultérieurement
Ensuite
Par la suite
Dans un second temps
Un peu plus loin dans le temps
Subséquemment (registre soutenu)
Dans l’avenir
À un autre moment
Après coup
Marcel Proust — Chroniques : « Rayon de soleil sur le balcon » (1912)
« …certes je me les répétais mentalement sans cesse, mais j’avais aussi besoin d’entendre leur sonorité délicieuse et de me faire jouer cette musique dont la lecture muette ne me suffisait pas ; mais comme mes parents n’avaient point ce sens supplémentaire et momentané que donne l’amour et qui me permettait de percevoir dans tout ce qui environnait cette petite fille du mystère et de la volupté, ils trouvaient ma conversation inexplicablement monotone. Ils craignaient que plus tard je ne fusse bête et — comme j’essayais de me voûter les épaules pour ressembler au père de mon amie, — bossu, ce qui semblait encore pire. »
Émile Zola – L’oeuvre
« Ah ! cette peinture, oui ! ta peinture, c’est elle, l’assassine, qui a empoisonné ma vie. Je l’avais pressenti, le premier jour ; j’en avais eu peur comme d’un monstre, je la trouvais abominable, exécrable ; et puis, on est lâche, je t’aimais trop pour ne pas l’aimer, j’ai fini par m’y faire, à cette criminelle… Mais, plus tard, que j’en ai souffert, comme elle m’a torturée ! En dix ans, je ne me souviens pas d’avoir vécu une journée sans larmes… Non, laisse-moi, je me soulage, il faut que je parle, puisque j’en ai trouvé la force… Dix années d’abandon, d’écrasement quotidien ; ne plus rien être pour toi, se sentir de plus en plus jetée à l’écart, en arriver à un rôle de servante ; et l’autre, la voleuse, la voir s’installer entre toi et moi, et te prendre, et triompher, et m’insulter… «
Gustave Flaubert — Pensées
« Il fut un temps où le patriotisme s’étendait à la cité, puis le sentiment peu à peu s’est élargi avec le territoire. Maintenant l’idée de Patrie est, Dieu merci, à peu près morte et on en est au socialisme, à l’humanitarisme (si l’on peut s’exprimer ainsi). Je crois que plus tard on reconnaîtra que l’amour de l’humanité est quelque chose d’aussi piètre que l’amour de Dieu, on aimera le juste en soi, le beau pour le beau ; le comble de la civilisation sera de n’avoir besoin d’aucun bon sentiment. Ce qui s’appelle les sacrifices seront inutiles, mais il faudra pourtant toujours un peu de gendarmes ! »
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