On prend ou on prends ? Comprendre en 30 secondes 🕒

C’est une question qui revient souvent : faut-il écrire on prend ou on prends ? Voyons comment ne plus faire cette faute.

👉 On prend (sans “s”) est la seule forme correcte.

Exemple : On prend le bus tous les matins. ✅

🤔 Pourquoi ? Tu dois savoir que la plupart des verbes en -DRE (prendre, rendre, descendre…) ont les terminaisons (je) -DS, (tu) -DS, (il/elle/on) -D au présent de l’indicatif.

Pour rappel, voici la conjugaison du verbe prendre au présent :

Je prends

Tu prends

Il / Elle / On prend

⚠️ On prends (avec un “s”) est faux, parce que le “s” est mis uniquement après « je » et « tu » (2e et 3e personne du singulier).

Ne faites plus de fautes !

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À retenir :

Tu dois retenir que tous les verbes en -ENDRE (prendre, rendre, descendre…) ont les terminaisons (je) -DS, (tu) -DS, (il/elle/on) -D au présent de l’indicatif. Retenir ces terminaisons te permettra d’écrire avec plus de facilités… alors n’hésite pas à prendre un temps pour les mémoriser, ça en vaut la peine !

Table of Contents

On prend ou on prends ? Exercice vrai ou faux 🎯

La grammaire française et l’orthographe posent de nombreuses difficultés aux apprenants, qu’ils soient étrangers ou francophones. Entre les règles d’accord du participe passé, la distinction entre le futur simple et le conditionnel, ou encore l’usage correct des homophones grammaticaux (a/à, on/ont, et/est), les erreurs sont fréquentes. La richesse du vocabulaire et la complexité de la conjugaison rendent l’apprentissage de l’orthographe exigeant, surtout pour les adultes qui souhaitent améliorer leur écriture et éviter les fautes dans un contexte professionnel. Comprendre la différence entre on prend et on prends, par exemple, illustre bien la difficulté de maîtriser les subtilités de la langue française.

N’hésite pas à faire cet exercice afin de t’entrainer sur la règle.

✅ On prend ou on prends ? Exercices :

On prend toujours le petit-déjeuner ensemble.
On prends la voiture pour aller à Paris.
Quand il pleut, on prend un parapluie.
On prends souvent du café après le repas.
On prend nos cahiers avant de commencer le cours.
On prends les escaliers quand l’ascenseur est en panne.
En vacances, on prend beaucoup de photos.
On prends le train de 8h tous les lundis.
On prend le temps de réfléchir avant de répondre.
On prends les mêmes plats au restaurant.

🔎 Corrigé de l’exercice

✅ Vrai
❌ Faux
✅ Vrai
❌ Faux
✅ Vrai
❌ Faux
✅ Vrai
❌ Faux
✅ Vrai
❌ Faux

Pour aller plus loin, n’hésite pas à lire notre article sur l’orthographe de « c’est toi qui vois« . Si besoin, n’hésite pas à consulter la définition du verbe prendre.

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On prends ou on prend ? Inspirations littéraires

On prend ou on prends ? Voici quelques exemples tirés de la littérature :

La Mer élégante – Un matin sur la plage (Georges Rodenbach, poème)

« Des fleurs ! des fleurs ! qui veut des roses ?
Et l’amoureux timide et cher
Offre un bouquet payé très cher
Qu’on prend avec de fins doigts roses. »

Daphnis et Chloé (Clairville et Cordier)

« Ah ! de ma candeur extrême,
Dieu Pan, je dois m’accuser ;
Car, hélas ! je ne sais pas même
Comment on prend un baiser.

J’aime ton ignorance,
Et sans plus de façon,
Cher amour, je commence
À présent, ma leçon.
Vers moi, tourne-toi d’un air tendre. »

Œuvres complètes de Pierre Louÿs, 1929 – 1931, tome 9 (1929 – 1931)

« Voilà comment c’est arrivé. À la fin d’une classe, je ne sais quelle plaisanterie je lui fais, et, en réponse, il me tend sa carte, par plaisanterie aussi. Je la prends, je la mets dans mon portefeuille en disant : « C’est bien. Je vais l’envoyer à Cerny avec quelque chose dessus. » Alors Glatron s’est mis à rager, mais à rager !… comme je rageai moi-même le jour où je me battis avec Lenoble, ce qui me valut, par parenthèse, une jaunisse. Glatron m’est tombé dessus à pieds et à poings, tapant principalement à la tête, et moi, avec la modestie qui me caractérise, je dirai franchement que je me suis défendu avec vaillance en pochant l’œil de mon adversaire, en évitant les crocs-en-jambe et en restant maître de l’objet en litige, la fameuse carte. »

De la dictée comme moyen d’enseigner l’orthographe, Revue pédagogique, Tome XXIX, second semestre 1896, 1896 (p. 498-506).

« C’est un fait que la dictée est toujours l’exercice prédominant dans nos écoles primaires et celui sur lequel les maîtres comptent le plus pour apprendre à leurs élèves l’orthographe. La plupart des emplois du temps en comptent trois par semaine, et jamais la dictée ne cède sa place à aucun autre exercice, tandis que, pour une raison quelconque, il arrive souvent qu’elle remplace tantôt celui-ci, tantôt celui-là. C’est qu’aussi, dans presque tous les examens, à commencer par celui du certificat d’études primaires, l’épreuve de la dictée est éliminatoire, sinon en droit, du moins en fait : ne pas échouer à la dictée, c’est tout d’abord pour un candidat avoir de grandes chances d’être reçu. Il semble dès lors que le maître ne puisse pas faire trop de dictées pour préparer ses élèves, et souvent même, à l’approche de l’examen, certains en font plusieurs par jour. Et puis, l’exercice est si commode ! On prend un livre ou un journal, quelquefois le premier venu ; on en dicte une page ; on fait épeler et l’on corrige. Les élèves sont occupés, la discipline est facile : aucune fatigue d’ailleurs. »

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