Orthographe Plus
Publié le 22 décembre 2025
Grammarly
Updated on June 30, 2025
Améliorez votre orthographe avec Orthographe Plus
On écrit :
On écrit toujours « chez soi » ✅
On n’écrit jamais « chez soit » ❌
Pourquoi ?
Parce que « soi » est un pronom, un petit mot qui sert à parler de n’importe qui en général.
Exemple : Quand on est chez soi, on se sent bien.
En revanche, « soit » est un verbe (le verbe être) ou un mot pour proposer un choix (soit… soit…).
Il ne peut jamais être utilisé après « chez ».
👉 Astuce facile :
chez + une personne = chez soi
Si tu parles de la maison de quelqu’un (sans dire qui exactement), c’est toujours “soi”.
Ne faites plus de fautes !
Notre application aide des centaines de personnes à se réconcilier avec l'orthographe ; pourquoi pas vous ?
Table of Contents
ToggleChez soi ou chez soit ? Fais cet exercice pour ne plus jamais te tromper !
Dis si chaque phrase est Vrai ou Faux :
Après le travail, il aime rester chez soi.
Elle se sent bien chez soit.
On est toujours plus à l’aise chez soi que dehors.
Il préfère inviter ses amis chez soit.
Chacun doit se sentir en sécurité chez soi.
Rien ne vaut une soirée tranquille chez soit.
Quand on est malade, on reste chez soi.
Il est important de se sentir bien chez soit.
Même en vacances, on pense souvent à chez soi.
Après une longue journée, rentrer chez soit fait du bien.
✅ Vrai
❌ Faux → chez soi
✅ Vrai
❌ Faux → chez soi
✅ Vrai
❌ Faux → chez soi
✅ Vrai
❌ Faux → chez soi
✅ Vrai
❌ Faux → chez soi
Pour consulter la définition du mot « Chez soi » clique ici.
L'écrit est votre meilleur atout.
Fonctionne avec vos outils favoris.
Chez soit ou chez soi ? Voici une liste de citations pour t’aider à y voir plus clair !
Blaise Pascal – Pensées
« Le moi est haïssable. Vous, Mitton, le couvrez, vous ne l’ôtez point pour cela. Vous êtes donc toujours haïssable.Point, car en agissant comme nous faisons obligeamment pour tout le monde, on n’a plus sujet de nous haïr. Cela est vrai, si on ne haïssait dans le moi que le déplaisir qui nous en revient.Mais si je le hais parce qu’il est injuste qu’il se fasse centre de tout, je le haïrai toujours.En un mot le moi a deux qualités. Il est injuste en soi en ce qu’il se fait centre de tout ; il est incommode aux autres en ce qu’il les veut asservir, car chaque moi est l’ennemi et voudrait être le tyran de tous les autres. Vous en ôtez l’incommodité, mais non pas l’injustice. »
Jean-Jacques Rousseau – Les Confessions
« Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi. Moi seul. Je sens mon cœur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne peut juger qu’après m’avoir lu. »
Honoré de Balzac – Le Père Goriot
« Heureusement donc, le naïf étudiant tomba sur le marquis de Montriveau, l’amant de la duchesse de Langeais, un général simple comme un enfant, qui lui apprit que la comtesse de Restaud demeurait rue du Helder. Être jeune, avoir soif du monde, avoir faim d’une femme, et voir s’ouvrir pour soi deux maisons ! mettre le pied au faubourg Saint-Germain chez la vicomtesse de Beauséant, le genou dans la Chaussée-d’Antin chez la comtesse de Restaud ! »
Victor Hugo – Les Misérables
« À de certaines heures, pénétrez à travers la face livide d’un être humain qui réfléchit, et regardez derrière, regardez dans cette âme, regardez dans cette obscurité. Il y a là, sous le silence extérieur, des combats de géants comme dans Homère, des mêlées de dragons et d’hydres et des nuées de fantômes comme dans Milton, des spirales visionnaires comme chez Dante. Chose sombre que cet infini que tout homme porte en soi et auquel il mesure avec désespoir les volontés de son cerveau et les actions de sa vie ! »
Émile Zola – Germinal
« La houille se serrait, durcissait à un tel point, que, maintenant, on fonçait de deux mètres, avec peine. Le neuvième jour, après des efforts surhumains, l’avancement était de trente-deux mètres, et l’on calculait qu’on en avait devant soi une vingtaine encore. Pour les prisonniers, c’était la douzième journée qui commençait, douze fois vingt-quatre heures sans pain, sans feu, dans ces ténèbres glaciales! Cette abominable idée mouillait les paupières, raidissait les bras à la besogne. Il semblait impossible que des chrétiens vécussent davantage, les coups lointains s’affaiblissaient depuis la veille, on tremblait à chaque instant de les entendre s’arrêter. »
Stendhal – Le Rouge et le Noir
« Il est chevalier de plusieurs ordres, il a un grand front, un nez aquilin, et au total sa figure ne manque pas d’une certaine régularité : on trouve même, au premier aspect, qu’elle réunit à la dignité du maire de village cette sorte d’agrément qui peut encore se rencontrer avec quarante-huit ou cinquante ans. Mais bientôt le voyageur parisien est choqué d’un certain air de contentement de soi et de suffisance mêlé à je ne sais quoi de borné et de peu inventif. On sent enfin que le talent de cet homme-là se borne à se faire payer bien exactement ce qu’on lui doit, et à payer lui-même le plus tard possible quand il doit. »
Si cet article t’a plu, n’hésite pas à consulter d’autres contenus en cliquant ici.