Orthographe Plus
Publié le 28 octobre 2025
Grammarly
Updated on June 30, 2025
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Quand on se retrouve face à la tournure « c’est moi qui ai ou ait ? », le doute est courant. Faut-il écrire avec ai ou avec ait ? L’un est à la première personne du singulier, l’autre à la troisième. L’hésitation s’installe, surtout parce que le moi semble éloigner le verbe de son sujet véritable.
La règle est pourtant simple : le verbe doit toujours s’accorder avec le pronom relatif « qui », lequel reprend son antécédent. Dans « c’est moi qui… », l’antécédent de « qui » est « moi ». Or « moi » correspond à la première personne du singulier qui est « je ».
Il faut donc écrire :
« C’est moi qui ai raison. »
…et non pas « C’est moi qui ait raison. »
Le piège vient du fait qu’on confond parfois « moi » (1ʳᵉ personne) avec « il/elle » (3ᵉ personne), mais la logique grammaticale reste ferme : le verbe suit la personne qui parle. Donc, sans hésitation, « c’est moi qui ai » est la seule forme correcte.
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On écrit toujours « c’est moi qui ai ». N’écris jamais « c’est moi qui ait » !
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La langue française est truffée de ces tournures. Voici quelques exemples authentiques tirés d’ouvrages accessibles sur Wikisource :
C’est moi qui ai fait ce que j’ai pu. »
Victor Hugo, Les Misérables (1862) –
Source
C’est moi qui ai commencé à parler le premier. »
Marcel Proust, À la recherche du temps perdu (1913) –
Source
C’est moi qui ai tout payé. »
Gustave Flaubert, Madame Bovary (1857) –
Source
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