Orthographe Plus
Publié le 12 décembre 2025
Grammarly
Updated on June 30, 2025
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Je serai ou je serais ? Comprendre en 30 secondes

On écrit :
👉 « je serai » (sans s) quand on parle d’un événement qui va vraiment arriver dans l’avenir.
Exemple : Demain, je serai à l’école. C’est sûr, c’est dans le futur.
👉 « je serais » (avec s) quand on parle d’un souhait, d’un rêve ou d’une situation qui dépend de quelque chose.
Exemple : Je serais heureux si tu venais. Ce n’est pas sûr, c’est une hypothèse.
👉 Astuce simple :
Si tu peux remplacer par « il serait » → c’est je serais au CONDITIONNEL.
Ne faites plus de fautes !
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Table of Contents
ToggleJe serai ou je serais ? Exercice vrai ou faux 
Je serai ou je serais ? Fais cet exercice pour ne plus jamais te tromper !
Je serai ou je serais ? Exercice
Dis si chaque phrase est Vrai ou Faux :
Je serai content si j’ai un bonbon.
Je serai pilote quand je serai grand.
Je serais enchanté de te voir demain (sans condition).
Si j’avais de l’argent, je serais riche.
Je serais médecin dans cinq ans (plan sûr).
Si tu viens, je serais très heureux.
Je serai fatigué après l’école.
Si je gagnais à la loterie, je serai riche.
Si j’avais faim, je serais allé manger.
Je serais là demain matin.
Je serai ou je serais : correction
Faux (condition → serais)
Vrai (projet futur sûr → serai)
Faux (expression de condition → serais)
Vrai (condition → serais)
Faux (plan sûr → serai)
Vrai (condition → serais)
Vrai (futur simple → serai)
Faux (condition → serais)
Faux (condition passée → serais allé)
Faux (sans précision → souvent condition → serais)
Pour consulter la définition du mot « je serai » clique ici.
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Je serai ou je serais ? Quelques inspirations littéraire
Inspiration littéraire – « je serai »
Jean-Jacques Rousseau — Les Confession
« Je trouvais que voler et être battu allaient ensemble, et constituaient en quelque sorte un état, et qu’en remplissant la partie de cet état qui dépendait de moi, je pouvais laisser le soin de l’autre à mon maître. Sur cette idée je me mis à voler plus tranquillement qu’auparavant. Je me disais : Qu’en arrivera-t-il enfin ? Je serai battu. Soit : je suis fait pour l’être. »
Alfred de Musset — Lorenzaccio
Aujourd’hui surtout que j’ai soupé comme trois moines, je serais incapable de dire seulement : « Mon cœur, » ou : « Mes chères entrailles, » à l’infante d’Espagne. Je veux faire semblant de dormir : ce sera peut-être cavalier, mais ce sera commode. »
George Sand — Indiana
« Mais toi, mon bon ange, tu planais sur moi, et tes ailes m’ont protégé. Va, ne crains rien ; nous saurons bien détourner sa colère ; et maintenant je n’ai pas même peur pour toi, car je serai là. Moi aussi, quand ce maître voudra t’opprimer, je te protégerai contre lui. Je t’arracherai, s’il le faut, à sa loi cruelle. Veux-tu que je le tue ? Dis-moi que tu m’aimes, et je serai son meurtrier si tu le condamnes à mourir… »
Chateaubriand — Mémoires d’outre-tombe
« Puis, je serrais mon trésor dont le poids, mêlé à celui de mes chemises, de ma capote, de mon bidon de fer-blanc, de ma bouteille clissée et de mon petit Homère, me faisait cracher le sang.
J’essayais de fourrer Atala avec mes inutiles cartouches dans ma giberne ; mes camarades se moquaient de moi, et arrachaient les feuilles qui débordaient des deux côtés du couvercle de cuir »
Honoré de Balzac — Le Père Goriot
« Si j’étais riche, se dit-il en changeant une pièce de trente sous qu’il avait prise en cas de malheur, je serais allé en voiture, j’aurais pu penser à mon aise. » Enfin il arriva rue du Helder et demanda la comtesse de Restaud. Avec la rage froide d’un homme sur de triompher un jour, il reçut le coup d’œil méprisant des gens qui l’avaient vu traversant la cour à pied, sans avoir entendu le bruit d’une voiture à la porte. »
Alphonse de Lamartine — Méditations poétiques
Se perdre dans les champs de l’éternelle nuit ;
Et quand, dernier témoin de ces scènes funèbres,
Entouré du chaos, de la mort, des ténèbres,
Seul je serais debout seul, malgré mon effroi,
Être infaillible et bon, j’espérerais en toi,
Et, certain du retour de l’éternelle aurore,
Sur les mondes détruits, je t’attendrais encore !
Paul Verlaine — Correspondance
« Je serai chez toi vers les midi et demie : te voilà prévenu, sois-y. Le temps de se dire bon- jour, de mettre ton chapeau et tes gants, et nous partons, de manière à être rendus, à 1 heure moins le quart, moins dix au plus tard, au passage Verdeau où nous attendrons le susdit Ernest, et Martin… »
Romain Rolland — Jean-Christophe
– Mais c’est au contraire parce que je vous
aime, que je serais heureuse de faire ce qui
pourrait vous rendre heureux.
– Alors, si c’est vrai…
– Non, non, n’y revenez pas ! Je vous dis que
ce serait votre malheur…
– Ne vous inquiétez pas de moi. Je jure d’être
heureux ! Mais dites la vérité : vous croyez que
vous, vous seriez malheureuse avec moi ? »
Albert Camus — Carnets
Sur le chemin de Paris : cette fièvre qui bat aux tempes, l’abandon
singulier et soudain du monde et des hommes. Lutter contre son corps.
Sur mon banc, dans le vent, vide et creusé par [60] l’intérieur, je pen-
sais tout le temps à K. Mansfield, à cette longue histoire tendre et
douloureuse d’une lutte avec la maladie. Ce qui m’attend dans les Alpes
c’est, avec la solitude et l’idée que je serai là pour me soigner, la conscience de ma maladie. »